A caballo por la marisma

Séville, belle et diverse

L'origine de l'église San Sebastián n'est pas très claire, bien qu'elle soit mentionnée en 1498. 

De plan basilical, elle a été construite au XVIe siècle selon les plans de l'architecte génois Vicente Boyo.

Elle se compose de trois vaisseaux et de chapelles latérales et se distingue par la chaire et le maître-autel, ainsi que ses portails.  

Il s’agit d’une petite église mudéjare qui correspond au type habituel de la sierra, composée d'une seule nef avec des arcs transversaux et d'une chapelle principale indépendante.  La chapelle est couverte d'une paroi semi-circulaire couronnée d'une lanterne, fruit d'interventions baroques.

Elle se trouve dans la partie haute de la commune. On ne sait pas avec certitude en quelle année elle fut construite car on ne dispose pas de données ou d’archives la concernant. Au vu des registres des décès, on peut supposer qu’elle date de 1660-1670.

Cette église est le plus remarquable ouvrage d’architecture religieuse à Carmona et le plus grand édifice de la ville.    

L’ancienne mosquée almohade fut démolie en 1424 pour construire ce temple chrétien, dont la première phase fut achevée en 1518. La cour des ablutions est encore conservée.

Classée bien d'intérêt culturel 

Cette grande tour de 40 mètres de haut a été construite entre 1760 et 1766 dans l'église de l'ancien couvent de la Victoria à Estepa (Séville), occupé par l'ordre des Pères Minimes de saint François de Paule  depuis 1562. 

L'origine de cette église se trouve dans une ancienne chapelle qui existait à ce même endroit sous l'invocation de Jésus de Nazareth ; un temple qui en 1721 présentait déjà un état de ruine avancé, si bien que cinq ans plus tard il a fallu déplacer son image à la paroisse pour procéder à sa démolition et à son remplacement ultérieur par une nouvelle.

Cette église baroque, construite par l’ordre franciscain de San Pedro de Alcántara, fut consacrée le 3 mai 1624. En 1837, à la suite du désamortissement de Mendizábal, la communauté religieuse quitta le couvent, emportant avec elle les œuvres d’art collectionnées au fil des ans. Une partie de l’ancien couvent appartenait désormais à l’État et fut utilisée comme caserne pour la garde civile.